ISSN:
1420-9071
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Biology
,
Medicine
Notes:
Résumé On met en évidence quelques caractères qui font ressembler la cancérisation de la cellule à ce remaniement moléculaire des protéines qui est connu sous le nom de dénaturation. En effet la réaction cancérogène, ainsi que la dénaturation protéique, est une réaction «tout ou rien», elle est irréversible et son étiologie n'est pas unique; en outre, dans la première aussi bien que dans la seconde, on a une augmentation de l'entropie du système de même qu'une forte chaleur d'activation. On rappelle le phénomène de l'induction de la dénaturation protéique et on admet l'hypothèse que l'agent de la malignité, évoqué dans la cellule par l'influence de facteurs externes connus (hydrocarbures aromatiques, radiations pénétrantes, parasites, etc.) ou inconnus, soit une sorte de produit de dénaturation comparable à une virus-protéine endogène. On rapporte certains de ses caractères présumables, par exemple sa reproduction pendant la multiplication cellulaire (il devient ainsi une acquisition permanente de la souche cellulaire), son lien intime avec les structures cellulaires, son association avec l'acide nucléique. La cancérogénèse, ainsi que lareproduction des virus-protéines et laformation des anticorps, doit être classée parmi les synthèses du typeà induction anormale; elle est, en tous cas, un problème de synthèse protéique.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF02163916
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