ALBERT

Description: As Prof. Bremekamp has dealt with the genus Pleiocraterium from the taxonomic point of view, I intend to supplement his exposition here with some observations on the ecology of these remarkable additions to the Malaysian mountain flora. Some of these observations have been included already in a general report on the results of the Losir expedition published in Dutch. As a further illustration I am giving two photographs taken from one of the two Sumatran species in its natural habitat. Altitude. Both species were found on the highest parts of the mountains only, viz. Pl. gentianifolium just below the summit of Mt Goh Lembuh, and Pl. sumatranum between our camp at the base of the central Peak of Mt Losir at c. 3250 m. and the summit of the latter at 3460 m. These two mountains lie rather far apart: Mt Losir is the highest top of the Barisan Range proper, whereas Mt Goh Lembuh is a more isolated mountain, rising c. 50 km. NNE of Mt Losir and separated from the latter by a wide depression. The two mountains also differ geologically.

Description: La forme est le phénomène de la vie le plus important. Aussi on pourrait croire que toute étude biologique devait commencer par la forme. En effet aucune fonction n’est imaginable indépendante de la forme, tandis qu’on peut étudier la forme indépendemment de la fonction, par exemple à des objets morts. Cependant depuis Sachs le botaniste moderne est tellement possédé par les conceptions matérialistes et mécaniques, qu’il veut aussi expliquer causalement les formes organiques en oubliant que, même si toutes les formes sont matérielles, cela ne veut pas nécessairement dire que les lois physiques et chimiques qui dominent la matière sont capables d’expliquer la forme, c.à.d. l’organisation des êtres vivants. A l’aide de briques on peut bâtir des bâtiments les plus divers, mais on peut aussi bien construire ces mêmes bâtiments de bois ou de pierre naturelle: le matériel employé n’explique pas le projet de l’architecte. Ce n’est qu’en le contemplant et en le comparant à d’autres qu’on arrive à mieux le comprendre (von Veh, p. 139). La forme („type” ou „idée” dans la conception platonique) est indépendante de la matière. Elle est ce qui reste. C’est par la forme que passe le courant de la cause et de l’effet, comme l’eau passe par un endroit clair d’une rivière (Carus). La forme présente un des problèmes les plus difficiles de la biologie. Le physiologue et le morphologue (deux extrêmes psychologiques) commencent pour ainsi dire aux deux extrémités de la nature, chacun à sa manière (Troll, Meyer), l’un avec sa méthode physique et chimique, l’autre avec sa méthode comparative. Au domaine du premier appartient tout ce qui est dynamique: le métabolisme et la croissance, au domaine du second ce qui est statique: la forme. Que la feuille est la partie principale de la plante, sur cela les physiologues et les morphologues sont d’accord. Le premier la considère comme un organe qui a pour fonctions principales la CO2-assimilation et l’évaporation. Depuis Goethe le second considère tous les appendices de la tige, aussi bien les sépales que les pétales ainsi que les organes sexuels comme des feuilles métamorphosées. Même, sous l’impression de la phyllotaxie des frères Bravais, Nees d’Esenbeck croyait que „la plante n’est rien d’autre qu’une unité de feuilles reliées entre-elles par un ordre défini”. C’est pourquoi on peut aisément considérer la morphologie de la feuille comme le problème central de toute la morphologie. Il est intéressant de se rendre compte comment dans le courant des temps on a essayé d’approcher ce problème de divers côtés. Cela pourrait apporter quelque lumière sur les différentes tendances de l’étude scientifique et sur les manières de penser qui sont caractéristiques pour les différentes périodes.

Description: Among the most remarkable finds made by Dr. van Steenis in the higher parts of the mountains of North Sumatra are a number of cushion plants. Two of these he recognized as Rubiaceae nearly related to Hedyotis verticillaris W. et A., a species occurring in similar habitats in the Nilgiri Hills, India, and in Ceylon. Hesitating, however, to express a definite opinion on their taxonomic position, he sent the material to me for further investigation. As I had occupied myself already for some time with the genus Hedyotis L. and its allies, this investigation offered me a Wellcome opportunity to test some of the principles which I had laid down for the subdivision of this group. Apart from the characters of the fruit I lay stress on the position of the inflorescence and on the form of the stipules. The name Hedyotis itself I wish to restrict to H. fruticosa L. and its nearest allies, i.e. to those species that are provided with terminal inflorescences, an ovary not distinctly produced beyond the insertion of the calyx, and fairly large drupes with apically and ventrally dehiscent pyrenes: to a group, therefore, which roughly agrees with Hedyotis section Diplophragma W. et A.

Description: De in deze Jubileumserie van de „Mededeelingen van het Botanisch Museum en Herbarium te Utrecht” opgenomen artikelen zijn door de schrijvers ingezonden om Prof. Pulle, ter gelegenheid van zijn zilveren jubileum als hoogleeraar, hun waardeering te toonen. Een kort woord over den jubilaris moge hier als inleiding van deze bijdragen volgen. Op 10 Januari 1878, op den dag dat in verschillende plaatsen den Ioosten sterfdag van Linnaeus werd herdacht, werd August Adriaan Pulle te Arnhem geboren.

Description: This is the second contribution to a series of papers dealing with the Convolvulaceae of Malaysia (Malay Peninsula and Archipelago, Philippine Islands and New Guinea). The genera worked out here belong to the tribe Convolvuleae; they are numbered VIII—XV. Genus VII, Erycibe, belonging to the Erycibeae shall be treated afterwards in a special monograph. With regard to the geographic arrangement of the specimens mentioned, some alterations had to be introduced due to the new limitation of the residencies in the island of Java. The names and limits of these residencies are now brought into line with the data of the ”Atlas van Tropisch Nederland“ ²).

Description: In Blumea, Vol. II, 1937, pp. 239 to 277, appeared an article bearing the above title. It is a description of an excursion to the Salajar Islands, situated south of Celebes; lists of the plants found in the islands are appended. Prof. Dr C. E. B. BREMEKAMP wrote to me that in the Leiden Herbarium a small collection of plants, collected by me in the Salajar Islands, and long ago lent to the late Dr TH. VALETON, have been found. This collection contained, apart from the Rubiaceae, the special subject of Dr VALETON, some representatives of other plant families. Prof. BREMEKAMP sent me a list of names of these plants, for which I tender him my cordial thanks. Besides he communicated to me that a few plants are mentioned under wrong names in the original publication. They are: nr. 86 of Djampea is not Ophiorrhiza neglecta BL., but O. parviflora REINW. Besides the number mentioned, 1573, two other specimens of this plant were collected in the same island, nr. 1618 and nr. 1633, both at an altitude of 200 m.

Description: Serrant de près le lac de Lugano, se trouve un vieux pays volcanique, environné de montagnes calcaires escarpées, qui, malgré son peu d'étendue a une histoire géologique des plus intéressantes. Les laves et les tufs de ces volcans anciens sont d’une grande diversité et ont fourni en ces derniers temps la matière de recherches récemment couronnées par les analyses chimiques de Mlle Koomans (1937). A peu près au même temps que les étudiants en géologie de Leyde s’appliquaient à l’étude de cette région volcanique ceux de Bâle exploraient les roches sédimentaires environnantes. Grâce à ces différentes recherches conduites tant sur le terrain qu’en laboratoire, l’histoire géologique de ce complèxe nous est devenue familière. Cependant il nous manquait encore une carte et des coupes géologiques de l’ensemble de la contrée qui nous en montreraient l’enchaînement et la structure générale. L’étude qui va suivre tâche de satisfaire à ce besoin. Il va sans dire qu’au cours de cette élaboration bien des questions nouvelles se sont présentées, mais on ne peut poser des problèmes avant que soit achevée la synthèse de l’ensemble.

Description: Dr. Ph. H. Kuenen kindly entrusted me with a suite of corals collected by him on the island Flores during his cruise with the Expedition on board of H.M. „Willebrord Snellius”. The exact locality is North coast near Papang where the road Papang-Rioeng-Rawoe forkes, 550 m above sea level. Nine different species were collected. Among these is one new species, Fungophyllia millepunctata. Of one coral, a Porites, the species could not be identified with certainty, though it strongly resembles a Porites species from the Miocene Progo-beds of Java. From the other 7 corals the following data on their stratigraphical distribution are known.

Description: Il existe, dans certaines régions du Nord Cambodge un bœuf sauvage différent du Gaur (Bos (Bibos) gaurus. H. Smith) et du Banteng (Bos (Bibos) banteng, Raffles) dont la présence a été signalée par quelques rares auteurs, en particulier par le Docteur DUFOSSÉ ¹) et plus récemment par R. VITTOZ ²). Cet animal très rare vit actuellement dans les forêts — clairières où un très petit nombre de chasseurs ont pu l’approcher. Le Docteur-Vétérinaire SAUVEL, qui est un des chasseurs les plus réputés du Nord-Cambodge, possède des trophées remarquables de cet animal. C’est grâce à lui qu’au cours d’un récent voyage en Indochine, nous avons pu voir de près ce Bovidé. M. SAUVEL a réussi, en effet, à capturer un jeune mâle de cette espèce qui est actuellement au Parc Zoologique du Bois de Vincennes et il a pu nous faire examiner un mâle qu’il venait de tuer près du village de Tchep, dans la région du Nord Cambodge.