ISSN:
1420-9098
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Biology
Description / Table of Contents:
Summary A number of social regulations happen in the bee cells when they are slightly or severely injured; also when an obstacle disturbing the construction or the entry in the cells has been inserted into. The obstacle is quickly removed, if possible; otherwise, it is discarded by rebuilding the cells in another way (inclusion of the obstacle into the new cell walls). The bees are able to perceive readily the small irregularities in the cell walls and also the differences in thickness. They close easily small and big holes into the cell walls and replace easily the cell bottom when the experimenter has put it away. The holes are closed with small wax pieces scrapped from the combs or with newly secreted wax. Crushed cells are repaired with much difficulty and rather irregularly; with a number of new, small and abnormal cells. Very important is the cell bottom as determining the whole cell construction. The construction is greatly disturbed if one face of a worker comb without its own bottom is stuck on a “male bottom” separated from its own cells, or vice versa; or if one face of a worker comb, without its bottom, is stuck on another, similarly treated, worker comb, with each cell opening facing another cell opening (disturbing the usual pattern: one cell facing three others on the other side of the comb).
Notes:
Résumé On étudie ici les régulations nombreuses survenant autour des cellules d'un rayon de cire d'Apis mellifica, lorsqu'une destruction partielle ou totale y a été pratiquée, lorsqu'un obstacle quelconque y est inséré. 1° On note que les irrégularités des cellules sont généralement éliminées d'une façon rapide par les nombreuses abeilles qui visitent sans cesse les cellules: les insectes sont capables de percevoir rapidement les faibles variations de l'épaisseur et de la rugosité des cloisons. 2° Les abeilles bouchent facilement les orifices, même importants, percés dans les fonds ou dans les parois des alvéoles et se servent pour cela de cire vierge et de cire récupérée sur les rayons (cf. aussiMeyer). Les reconstructions se divisent toujours en deux temps:a) apport des matériaux informes sur les parties détruites;b) sculpture de l'ensemble par raclage des mandibules. 3° Les cellules écrasées sont réparées beaucoup moins vite. Les abeilles détruisent d'abord les parois anormales, puis les reconstruisent. Cependant, lorsque l'écrasement a été très important, les rayons, établis sur les fonds des cellules d'ouvrières, présentent de nombreuses cellules de colmatage, et les rayons, rebâtis sur les fonds des cellules de mâles, ne sont composés que de cellules d'ouvrières superposées sur deux étages et sur chaque face. Il semble bien que les abeilles utilisent de préférence de petites cellules pour le colmatage. 4° On remplace ensuite les parois des alvéoles d'une face d'un rayon, composé de cellules d'ouvrières, par d'autres du sexe opposé et, inversement, on oppose, sans les alterner, les prismes sans fond des cellules des faces d'un même rayon... Toutes ces expériences nous montrent l'importance des fonds des cellules dans la construction des alvéoles et, par suite, la subtilité de la perception des formes par les abeilles. 5° Les abeilles éliminent généralement tous les obstacles qu'elles rencontrent sur les faces de leurs rayons. Lorsque ce processus est impossible, elles arrêtent souvent les constructions au voisinage du corps étranger. Quelques réponses étonnantes sont signalées: en particulier, le déplacement et l'insertion dans les parois d'une petite aiguille ou d'une petite baguette de bois, traversant les bâtisses de part en part, de telle sorte que toutes les voisines de l'obstacle soient accessibles.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF02226853
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