ISSN:
1573-8248
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Agriculture, Forestry, Horticulture, Fishery, Domestic Science, Nutrition
Description / Table of Contents:
Summary The role of entomophthorosis in the dynamics of aphid populations infesting natural vegetation in northern littoral France (Basse-Normandie) and in northeastern continental France (Vosges) is compared. In Basse-Normandie, anholocyclic behavior of numerous aphid species contributes to the permanent presence of aphid populations and consequently, the persistence of mycosis. In the Vosges, severe winter, conditions result in holocyclic development whereby aphid colonies are present for only 6 to 7 months; during 1974 diseased specimens appeared when aphid populations were maximum, subsequent epizootic development caused a rapid decline of populations. In the 2 regions,Erynia neoaphidis Remaud. & Henn.,Entomophthora planchoniana Cornu,Neozygites fresenii (Nowak). Remaud. & Kell. andConidiobolus obscurus (Hall & Dunn) Remaud. & Kell. are most common. The frequent occurrence ofZoophthora phalloides Batko in littoral Normandy contrasts with an apparent rarity in the Vosges.Conidiobolus osmodes Drechsler is occasionally encountered in Normandy, but is not found in the Vosges.E. neoaphidis andE. planchoniana are present throughout the year. The former is most abundant in the spring, the latter in the autumn.C. obscurus andZ. phalloides seem better adapted to cooler spring and fall conditions as their occurrence is exceedingly rare during the host summer period. In contrast,N. fresenii is found in the summer whileC. osmodes almost always occurs in the winter.Z. phalloides appears to prefer such asMyzus ascalonicus Donc. andTubaphis ranunculina Wlk.;E. planchoniana prefersCavariella spp. Dynamic profiles of the various pathogens of the most common aphids at different times of the year are given; ecological features of each pathogen are described; epizootics only occur in high aphid populations. All species act as good regulating factor and, with the exception ofN. fresenii, persist in very low aphid populations.
Notes:
Résumé Le rôle des Entomophthorales dans la dynamique des populations de pucerons infestant la végétation spontanée est comparé d'une part en zone littorale (Basse-Normandie) et d'autre part en zone continentale (Vosges). En Basse-Normandie, le comportement anholocyclique de nombreuses espèces de pucerons contribue à la permanence des populations aphidiennes et, en conséquence, à la persistance de la mycose. Dans les Vosges, en raison des dures conditions hivernales, les pucerons ont un développement holocyclique et leurs colonies se développent pendant 6 ou 7 mois seulement; en 1974, la mycose apparaît au moment du maximum de la population aphidienne et une situation épizootique détermine le rapide déclin des populations. Dans les 2 régions,Erynia neoaphidis Remaud. & Henn.,Entomophthora planchoniana Cornu,Neozygites fresenii (Nowak.) Remaud. & Kell. etConidiobolus obscurus (Hall & Dunn) Remaud. & Kell sont les pathogènes les plus communs. La fréquence deZoophthora phalloides Batko sur le littoral normand contraste avec sa rareté dans les Vosges.Conidiobolus osmodes Drechsler, occasionnellement observé en Normandie, n'a jamais été rencontré dans les Vosges.E. neoaphidis etE. planchoniana sont présents toute l'année. La première espèce est plus abondante au printemps, la seconde en automne.C. obscurus etZ. phalloides semblent mieux adaptés aux conditions fraîches du printemps et de l'automne et sont très rarement rencontrés pendant la période chaude de l'été. En revanche,N. fresenii est trouvé surtout en été etC. osmodes presque exclusivement en hiver.Z. phalloides montre une préférence marquée pour des hôtes tels queMyzus ascalonicus Donc. etTubaphis ranunculina Wlk.;E. planchoniana attaque préférentiellement les espèces du genreCavariella. Les profils dynamiques des différents pathogènes des pucerons les plus communs sont donnés et les particularités écologiques de chaque pathogène sont précisées; les situation épizootiques se manifestent exclusivement en présence de populations aphidiennes de haut niveau. Toutes les espèces agissent comme de bons facteurs de régulation et, saufN. fresenii, sont capables de se maintenir aux dépens de populations aphidiennes très basses et clairsemées.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF02375030
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