ISSN:
1572-8358
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Biology
Description / Table of Contents:
Résumé Dans cette étude nous avons soumis à un examen l'idée d'individu, telle qu'elle est d'un usage courant en biologie. Nous avons cherché à fonder la théorie du contenu de cette idée. Pour en donner une définition plus exacte, nous ne pouvons pas prendre pour point de départ le sens étymologique d'„indivisible”, puisque les individus biologiques ne le sont pas toujours. En essayant d'abord d'établir la vraie méthode de notre recherche, nous avons expliqué que celle-ci est une branche de la biologie théorique, par conséquent de la science positive, bien qu'il y ait des rapports avec la philosophie et avec la simple pensée spontanée. Il nous faudra donc procéder d'après la méthode qui est surtout demandée par les sciences exactes, à savoir la méthode inductive. Chez les grands représentants des différents courants de la pensée en biologie, notamment chezHaeckel, von Bertalanffy, Driesch etBergson, nous rencontrons dans leurs conceptions sur l'individu et sur l'individualité des correspondances tellement frappantes que nous sommes autorisé à y voir, d'après les lois mêmes de l'induction, les éléments essentiels de l'idée d'individu biologique. Ces éléments s'accordent d'ailleurs avec le contenu de l'idée que nous nous en formons spontanément. Ces éléments sont les suivants: subsistance, unité et totalité, tendance à devenir un système clos, et enfin l'impossibilité d'une définition adéquate. Nous en avons fait la critique dans cet ordre. En suite nous avons proposé les définitions biologiques suivantes (qui ne sont pas d'un caractère statique mais dynamique, notons-le bien): l'individualité consiste en la tendance que possède un organisme naturellement isolé à devenir une totalité subsistante et non-divisée. On aura donc un individu dans la mesure que cette tendance a été réalisée. Enfin, nous avons illustré l'application de cette notion par quelques exemples empruntés au système et à l'ontogénie.
Notes:
Zusammenfassung Dieser Aufsatz ist eine Besinnung auf den Begriff Individuum, wie dieser in der Biologie gebraucht wird, und er beabsichtigt, den Inhalt dieses Begriffes theoretisch zu begründen. Es ist aber unmöglich für die nähere Bestimmung des Begriffes Individuum von der etymologischen Bedeutung „unteilbar” auszugehen, weil die biologischen Individuen nicht immer unteilbar sind. Beim Suchen nach einem richtigen Untersuchungsverfahren wird zunächst dargelegt, wie diese Untersuchung wesentlich ein Teil der theoretischen Biologie, also der Wissenschaft, ist, wenn man auch von deutlichen Zusammenhängen mit der Philosophie und dem spontanen Denken sprechen kann. Deshalb wird die Methode, nach der wir vorangehen müssen, die induktive Methode sein, weil diese in der Wissenschaft mit Recht hoch eingeschätzt wird. Bei den grossen Vertretern der verschiedenen Richtungen in der Biologie, beiHaeckel, von Bertalanffy, Driesch undBergson, werden in ihre Auffassungen über Individuum und Individualität derartige Übereinstimmungen festgestellt, dass darin nach den Gesetzen der Induktion die wesentlichen Momente des biologischen Individuumbegriffes erkannt werden können. Ausserdem stimmen diese Momente mit dem Inhalt des Begriffs zusammen, wie der sich aus dem spontanen Denken ergibt. Diese Momente sind: Subsistenz, Einheit und Totalität, Tendenz nach einem geschlossenen System und schliesslich die Unmöglichkeit einer erschöpfenden Definition. In dieser Reihenfolge werden sie kritisch erörtert, und daraufhin werden folgende biologische Begriffsbestimmungen vorgeschlagen (die nicht statischer, sondern dynamischer Art sind): Individualität ist die Tendenz des einzelnen Organismus nach ungeteilter subsistenter Totalität. Etwas ist Individuum in dem Masse, wo diese Tendenz verwirklicht ist. Durch einige Beispiele aus dem System und der Ontogenie wird die Anwendung dieses dynamischen Begriffes erläutert.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF01845805
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