Reliability of testing procedures for reinforced concrete structures experimentally checked on bending-stressed beams

Abstract

The investigation, carried out to check the reliability of testing procedures for reinforced concrete structures reported in Eurocode 2 (1988), has revealed situations in which bending-stressed beams, even when seriously defective, could be judged correctly built because residual deflections after the first or second short-term loading may remain within the limit set by EC2 for passing the test. Even an eventual check on elastic deformability, at least as usually carried out, does not substantially improve the reliability, which definitely improves only if the theoretical deflections are calculated with particular care (among other things, by experimentally measuring the concrete elastic modulus and by introducing the real value for the homogenization coefficient for steel areas instead of the conventional one); but, though it appears capable of revealing anomalies in the stress level in concrete, it fails to reveal a lack of concrete strength. It can be concluded that these procedures need improvement.

Resume

Les études menées pour vérifier la fiabilité des modes opératoires d’essai des structures de béton armé, décrites par l’Eurocode 2 (1988), ont mis en évidence des cas où des poutres contraintes en flexion, même lorsqu’elles étaient très défectueuses, ont pu être jugées correctes, du fait que, après le premier ou le deuxième chargement de courte durée, des courbures résiduelles peuvent subsister dans la limite admissible de l’Eurocode 2.

Même une vérification éventuelle de la déformabilité, du moins telle qu’elle est effectuée en général, n’améliore pas notablement la fiabilité, qui ne progresse nettement qui si les flèches théoriques sont calculées avec un soin particulier, notamment en mesurant expérimentalement le module élastique du béton et en introduisant la valeur réelle du coefficient d’homogénéisation pour les zones d’armature au lieu du coefficient conventionnel; cependant, si on peut ainsi détecter des anomalies dans le niveau de contrainte du béton, on ne peut déceler un défaut de résistance du béton. En conclusion, ces méthodes demandent à être améliorées.