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Un plan socialiste sous la révolution française

Published online by Cambridge University Press:  18 December 2008

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Among the projects for a new social organisation which were published during the French revolution a special place must be allotted to the scheme submitted in the work De la propriété ou la cause du pauvre, plaidée au Tribunal de la Raison, de la Justice et de la Vérité (Property, or the case of the poor man, presented before the Tribunal of Reason, Justice and Truth). This work, which appeared anonymously in 1791, was attributed by A. Aulard and by the catalogue of the National Library to the Abbé de Cournand, professor of literature at the Collège de France from 1784–1814, and best known during the revolution for his courageous advocacy of the marriage of priests.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Internationaal Instituut voor Sociale Geschiedenis 1937

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References

page 193 note 1) „Assez peu développées dans la première moitié du siècle, — dit A. Lichtenberger, — elles (les idées socialistes) se rencontrent beaucoup plus fréquemment chez les écrivains de la deuxième: le communisme devient pour ainsi dire un lien commun de morale, les attaques contre l'inégalité et la propriété se multiplient.” André Lichtenberger, Le socialisme au XVIIIe siècle, Paris, 1895, p. 451.

page 194 note 1) La lettre de F.-N.-Cam. Babeuf, citoyen, à J. M. Coupé, législateur, datée de Beauvais, 10 September 1791, a été publiée, pour la premiére fois, par Alfred Espinas dans son livre: La Philosophie sociale du XVIIIe siàcle et la Révolution, Paris 1895 p. 404-410, et a été reproduite récemment par Maurice Dommanget dans Pages choisies de Btuf, Paris 1935, p. 121–130.

page 195 note 1) Dubois de Fosseux, secrétaire perpétuel de I'Académie ďArras, a correspondu avec Babeuf pendant les années 1785—1788. Cette correspondance a été pubilé par Advielle dans le tome II de son Histoire de Gracchus Babeuf, Paris 1884.Google Scholar

page 196 note 1) Révolutions de Paris, N. 82, p. 174–175.

page 196 note 2) Ibid., N. 90, p. 596–606.

page 196 note 3) Ibid., N. 96, p. 247.

page 197 note 1) „En 1789, — écrit Espinas — les formules communistes par lesquelles le mouvement de réforme avait débuté, étaient déjà bien loin. A la négation de la propriété avait succédé de bonne heure le voeu de la propriété égale pour tous.” Espinas, Philosophie sociale, p. 111.

page 197 note 2) A Paris, Rue Jacob, vis-à-vis celle Benoit, S., faubourg Saint-Germain, 29, 1791, in 8, XII + 76 p.Google Scholar

page 197 note 3) Révolutions de Paris, No. 96 du 7 au 14 mai 1771, p. 244. C'est cc qui permet de supposer avec plus ou moins de certitude que la brochure a paru, au plus tard, en avril 1791.

page 198 note 1) Révolution de Paris, No. 99, p. 400.

page 198 note 2) Dénonciation à tous les bons citoyens, pauvres et riches, de l'abus que les ennemis du bien public prétendent faire de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen; en provoquant I'égalité absolue du partage égal de terres entre tous les individus de la société; en la fomentant par tous les moyens qui sont en leur pouvoir pour consommer au reste I'anarchie dont nous sommes dévoré. Paris, 1 février 1792, in 8, 56 p. Signé: Lambert.

page 198 note 3) C'est à dire du journal de Prudhomme, les Révolutions de Paris.

page 198 note 4) Lichtenberger, A., Le socialisme et la Révolution française, Paris 1899, p. 87.Google Scholar

page 199 note 1) A. Lichtenberger, p. 4.

page 199 note 2) II dit, dans une note, que son auteur est „un certain abbé de C.” et ajoute: „Serait-ce l'ecclésiastique dont les vues révolutionnaires avaient effrayé Bonneville?” Cette note aussi semble avouer qu'il n'a pas Pu se procurer l'ouvrage en question.

page 199 note 3) Histoire socialiste, t. IV, p. 1534–1537.

page 200 note 1) P. 91. Dans une note, à la même page, Aulard, A. precise: „Les Révolutions de Paris attribuent cet ouvrage a M. I'abbé D. C.” Etant donné le rôle joué par I'abbé de Cournand dans la société pour I'égalité des partages, je crois qu'on peut affirmer que ces initiales sont bien celles de son nom. Je dois ces notions a M. Perroud, I'érudit historiographe de Mme Roland et de son groupe”.Google Scholar

page 200 note 2) On peut bien supposer qu'on a tout simplement détruit un grand nombre de cette brochure depuis que la propagande de la loi agraire était devenue dangereuse et surtout après le décret de la Convention du 18 mars 1793 punissant cette propagande de la peine de mort.

page 200 note 3) Ajoutons encore ici qu'eIIe est restée inconnue à Barbier (Dictionnaire des ouvrages anonymes) et qu'elIe n'est pas citée par Tourneux.

page 201 note 1) En tant que professeur de littérature, l'abbé de Cournand a publié des fraductions — jugées quelque peu médiocres par ses contemporains — de Virgile, de Catulle, d'Horace; un Tableau des révolutions de la littérature ancienne et moderne (1786), un poême en quatre chants, Les Styles (1761); un Discours en vers sur la protection que les princes doivent aux arts (1784); un Panégyrique de Saint Bernard, etc. 11 a aussi traduit de I'ltalien La littérature des Turcs de Toderini (1789) et du portugais: La vie de l'infant don Henri de Portugal (1781).

page 201 note 2) La Liberté ou la France Régénérée. Poéme, par l'abbé de Cournand, lecteur et professeur Royal de Littérature Française, Liége et Paris 1789, in 8, 20 p.

page 202 note 1) a) Requėte présentée à Nosseigneurs de l'Assemblée Nationale en faveur des gens de couleur de l'ile de Saint Domingue, S. I. n. d. in 4…b) Réponse aux „Observations d'un habitant des colonies sur le Mémoire en faveur des gens de couleur ou sang-mêlés… adressé a l'Ass. Nat. par M. Gregoire”… par M. l'abbé de Cournand. S. I. n. d. in 8, 37 p.

page 203 note 1) Le manage des prétres ou récit de ce qui s'est passé à trois séances des assemblées générales du District de Saint-Etienne-du-Mont… avec la motion principale… 1790, in 8, p. 33 et 40.

page 204 note 1) Sigismond, Lacroix, Actes de la Commune de Paris, 2me série, t. VI, p. 433 et 441–446.Google Scholaraussi, V.: Robinet, Le mouvement religieux à Paris pendant la Revolution, t. II, Paris 1898, p. 2324.Google Scholar Les „Révolutions de Paris”, en rapportant le fait et en précisant que I'abbé Cournand s'est rendu au secrétariat de la municipalité „accompagné de sa femme, ses deux enfants et sa belle-mère” — ajoutent: „Puissent ces exemples courageux être imités par tous les prêtres qui veulent sincérement être utiles à leur patrie, à la régenération des moeurs et devenir de bons citoyens” (N. 116, p. 591).

page 205 note 1) De la Propriété, p. 75–76.

page 206 note 1) De la Propriété, p. V.

page 207 note 1) De la Propriété, p. VII-X.

page 209 note 1) De la Propriété, p. 1–4.

page 209 note 2) C'est surtout en s'emparant de cette dernière phrase et en l'interprétant aussi faussement que possible que Lambert a attaqué, dans sa Dénonciauion, l'auteur de De la propriété. Puisque, dit-il, Ia terre travaille pour la subsistance de I'homme, ce dernier n'a par consequent „,plus rien à faire que de prendre son nécessaire partout où il trouvera le superflu”. C'est „sans aucune espèce de restriction qu'on lui donne ce nouveau droit, que le voilà juge suprême de la qualité et de la quotité de ce nécessaire; qu'il est autorisé à le prendre partout oú il trouvera du superflu, qu'ainsi voilà en quelques mots seulement le travail devenu inutile, Ia fainéantise mise en honneur et tous Ies propriétaires transformés en usurpateurs que ceux qui n'ont rien pourront spolier quand il leur plaira en sureté de conscience”… II est très facile ensuite à Lambert de dénoncer ces „absurdités” qu'iI se serait d'ailleurs refusé de prendre au sérieux si le „lâiche anonyme” n'avait pas une Suite des „prôneurs”… (Dénonciation, p. 8–10.)

page 210 note 1) De la Propriété, p. 6–7.

page 210 note 2) Ailleurs, dans sa conclusion, l'auteur écrit: „Des circonstances imprévues, des événernents incalculables ont enfin amené cette époque unique dans l'histoire, où les nations pourront seules et sans obstacle prononcer sur leurs destinées. Dix millions d'hommes, que la nature semblait avoir maudits à leur naissance, exposés a nianquer de tout sous le plus beau ciel et sur la terre la plus fertile, opprimés par les usurpateurs de leur héritage, et avilis à force d'étre méprisés, dix millions d'hommes vont rentrer en possession de leur domaine.” (p. 60–61). II écrit encore: „Que répondre à un homme qui vous dit: — J'ai ta portion et Ia mienne, il faut que tu me serves ou que fu meures de faim? — Le servir tant qu'il sera le plus fort, et reprendre ses droits si jamais il devierit le plus faible”… (p. 48–49).

page 211 note 1) De la Propriété, p. 8–9.

page 211 note 2) De la Propriété, p. 11–12.

page 211 note 3) C'est en commentant la lettre de Babeuf à Coupé que Jaurès a employè cette heureuse formule: „Sous le nom de loi agraire — écrit-il — c'est bien le partage des erres qu'entend Babeuf, c'est-à-dire, en, un sens, ce qui parait le plus contraire au communisme. Mais ce partage est tempéré par I'inaliénabilité du sol et la perpétuité de son caractère social. C'est done, i l'on peut dire, une sorte de communisme parcellaire, et appliqué a la terre seulement”. Histoire socialiste, t. IV (La Convention), t. 2. p. 1541.

page 212 note 1) De la Propriété, p. 12–13.

page 213 note 1) De la Propriété, p. 15. Dans le compte-rendu présenté par Necker aux stats Généraux, le 5 mai 1789, les recettes étaient évaluées à 437 millions.

page 213 note 2) De la Propriété, p. 66–67.

page 213 note 3) Pour l'objectivité de cet exposé nous nous servons autant que possible des termes mémes de l'auteur.

page 214 note 1) L'auteur précise comme il suit le sens qu'il donne au mot „égales”: „Toutes les. portions d'un canton doivent être a peu près ègales, c'est à dire que chaque individu doit y trouver de quol fournir aux besoins de Ia vie; car un homme ne dolt pas avoir de préférence sur un autre homme” (p. 47–48).

page 215 note 1) De la Propriété, p. 25–29.

page 216 note 1) De la Propriété, p. 17 et 33.

page 216 note 2) ibid. p. 68.

page 216 note 3) ibid. p. 18–21.

page 218 note 1) De la Propriété, p. 32–33.

page 219 note 1) On est presque involontairement tenté de rapprocher cc passage de celul, bien célèbre, du Manifeste des égaux: „Périssent, s'il le faut, tous les arts, pourvu qu'il nous reste :l'égalité réelle!” Cette similitude aurait peut-ĉtre permis de faire aussi un rapprochement entre les deux auteurs, l'abbé Cournand et celui du Manifeste des égaux, Sylvain Maréchal, qu'on suppose être également l'auteur de Dame Nature à la barre de l'Assemblée Nationale. N'insistons pas, mais nous devons quand même rappeler que le Directoire secret babouviste avec Babeuf n'approuvaient pas cc passage du Manifeste des égaux.

page 221 note 1) De la Propriété, p. 53–56.

page 221 note 2) Il dit méme textuellement: „Car le capitaliste n'est pas, comme le grand propriétaire, heureux par les privations et le maiheur des autres”, ne distinguant encore nullement les proportions qu'allait prendre Ia propriété capitaliste.

page 221 note 3) Notons encore qu'en ce qui concerne les étrangers pouvant venir et demander une part du bonheur, l'abbé Cournand, tout en les écartant avec douceur du partage („mon ami, toutes les parts sont faites ici…”) admet leur emploi en tant que travailleurs à gages dans les fermes de l'état, dans les établisseinents des invalides, etc., — avec obligation de leur donner, „après un certain nombre ďannées, des lettres de naturalité, une portion territoriale et une somme suffisante pour s'y établir et la cultiver” (p. 30 et 49–51).

page 221 note 4) II dit de Voltaire: ,„Il faut se souvenir que cet écrivain, si justement célébre, avait été élevé parmi les grands et qu'il jouissait, à la fin de sa vie, de plus de cent mille livres de rente”, ce qui lui parait expliquer la critique faite par Voltaire de l'égalité sociale.

page 222 note 1) De la Propriété, p. 51–52.

page 222 note 2) Dans ses Apologues modernes à ďusage ďun dauphin (1788), Sylvain Maréchal fait dire aux travailleurs “,Notre intention est de rétablir pour toujours les choses sur leur ancien pied, sur l'état primitif, c'est-à-dire sur la plus parfaite et la plus légitime égalité. Méfton la terre en commun entre tous ses habitants. Que s'il se trouve parmi vous quelqu'un qui ait deux bouches et quatre bras, il est trop juste, assignons lui une double portion Mais sī nous sommes tous faits ur le même patron, partageons le gêteau également. Mais en même temps, mettons tous la main à la pâte…”

page 223 note 1) De la Propriété, p. 37.

page 223 note 2) Ibid., p. 71.

page 224 note 1) De la Propriété, p. 40.

page 224 note 2) Ibid., p. 41 et 42.

page 224 note 3) Ibid., p. 47.