ISSN:
1420-9098
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Biology
Description / Table of Contents:
Resume Les ouvrières reconnaissent leur territoire grâce aux odeurs mais ne semblent pas utiliser une phéromone spécifique pour le marquage de celui-ci. La durée de ces signaux odorants n'excède pas deux heures. Les phénomènes de reconnaissance territoriale semblent être aussi sous la dépendance d'autres signaux qui ne sont pas localisés sur le substrat. La reconnaissance entre membres d'une colonie est assurée par des substances chimiques volatiles produites par la tête et le gastre, probablement des phéromones d'alarme. La cuticule de cadavres lyophilisés peut réabsorber ces composés. Une hypothèse évolutive est proposée, pour laquelle la reconnaissance du congénère utiliserait des signaux, simplifiés pendant la pylogénèse, et se confondant avec des phéromones d'alarme. Parallèlement, les phéromones de reconnaissance territoriale seraient devenues la clé du comportement agonistique.
Notes:
Summary Workers recognize their territory by odours but do not seem to use a specific pheromone for marking it. Odours signals on the territory last less than 2 hours. Other cues, not located on the substrate, seem also to be involed in territorial recognition. Nestmate recognition is achieved by volatile chemical signals produced in the head and gaster, the same as the alarm pheromones. Freeze dried ant bodies reabsorb these chemicals on the cuticle. An evolutionary hypothesis is proposed in which the nestmate recognition signals are simplified during phylogenetic development and fused with alarm pheromones. Parallel to this development, territorial recognition pheromones emerge as important components of agonistic behaviour.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF02223827
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