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    Publication Date: 2024-03-25
    Description: La trahison est une préoccupation constante de la société médiévale, difficile à appréhender à des siècles de distance car ses acceptions sont fluctuantes et ses visages multiples. Réunis en congrès à Lyon au mois de juin 2008, plusieurs chercheurs – historiens des textes et des images, littéraires, juristes, épigraphistes – travaillant sur l’ensemble des Ve-XVe siècles, ont croisé leurs approches pour parvenir à cerner ce que les hommes du Moyen Âge considéraient comme trahison et quel était le contenu de leur discours sur le sujet. La présente synthèse regroupe leurs contributions et fait état de leurs réflexions et de leurs conclusions. Dans une société très normalisée comme l’est la société médiévale, la trahison apparaît toujours sous les traits de la monstruosité. Furtive, elle s’ourdit à l’abri des regards, brouille les repères, subvertit l’ordre social. Elle transgresse les liens familiaux, amicaux, sociaux ou politique sur lesquels repose l’équilibre du monde et met clairement en péril le salut de l’humanité. Elle hante les relations entre les hommes en tant que réalité objective ou fantasme. Les réactions qu’elle suscite sont multiples : répulsion, haine, peur, désir de vengeance… Il faut punir le traître afin de purifier la société de la souillure, donner un caractère exemplaire à son châtiment afin de dissuader mais peut-être aussi envisager sa réhabilitation et son pardon. La trahison approchée dans sa diversité et sa multiplicité apporte, ici, un éclairage singulier sur les relations sociales au sein de la société médiévale.
    Keywords: D1-2009 ; trahison ; monstre ; crime ; justice médiévale ; crime politique ; thema EDItEUR::D Biography, Literature and Literary studies::D Biography, Literature and Literary studies::DN Biography and non-fiction prose
    Language: French
    Format: image/png
    Location Call Number Expected Availability
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    facet.materialart.
    Unknown
    Presses universitaires de Rennes
    Publication Date: 2024-03-25
    Description: Fausses nouvelles de la mort du roi, révélations de complots contre la chrétienté, dénonciations des mœurs légères des reines et princesses, accusations de crimes sexuels contre des ecclésiastiques, multiplications de miracles autour de tombes, portraits flatteurs ou infamants de grands et de petits que rien ne vérifie en dehors d’affirmations transmises à l’oral comme à l’écrit, entre voisins, amis, courtisans, guerriers et hommes d’Église : la rumeur est omniprésente au Moyen Âge. Elle n’épargne aucun pan de la société, aucun groupe humain et elle est de tous les temps entre le Ve et le XVe siècle. Elle s’inscrit dans les sources textuelles de toute sorte, qui lui répondent, la confortent, la relaient ou simplement la disent avec des mots bien spécifiques. Pourtant, les médiévistes ont souvent considéré qu’ils ne pouvaient saisir dans la documentation plus que le souvenir de la rumeur. Sujet à la mode, la rumeur médiévale a principalement été étudiée, jusqu’ici, dans le cadre des rapports entretenus entre le peuple et les autorités à la fin du Moyen Âge. Envisagée sur le fond des grandes crises (guerres, révoltes), associée au défaut d’information et à la sédition, jugée caractéristique et révélatrice de l’opinion des gens de peu en rupture momentanée avec les gouvernants, la rumeur a rarement été abordée comme un phénomène de communication entre égaux (chez les élites comme chez les humbles), dans des usages socialement constructifs et révélateurs de craintes, mais aussi de revendications, d’espoirs, d’imaginaires et de croyances. C’est pour tenter de renouveler et de compléter cette approche historique, que les auteurs du présent ouvrage ont croisé les résultats de recherches menées sur le statut, la construction, les usages et la portée d’une rumeur qui n’est, au Moyen Âge, caractéristique d’aucun groupe social, économique, politique ou d’opinion spécifique. Le mépris affiché par les élites à son égard, lorsqu’elle émane des petits et de leurs ennemis, ne suffit pas à faire oublier que la rumeur est avant tout un moyen de fédérer.
    Keywords: D1-2009 ; Moyen Âge ; rumeur ; histoire des mentalités ; information ; communication ; thema EDItEUR::D Biography, Literature and Literary studies::D Biography, Literature and Literary studies::DN Biography and non-fiction prose
    Language: French
    Format: image/png
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