ISSN:
1573-3297
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Biology
,
Psychology
Description / Table of Contents:
Résumé Une nouvelle analyse des données originelles tirées des quatre plus importantes études (Newman, Freeman and Holzinger, 1937; Shields, 1962; Juel-Nielsen, 1965; Burt, 1966) sur l'intelligence de jumeaux monozygotes élevés séparément et portant au total sur 122 paires de jumeaux, conduit à des conclusions qui n'apparaissent pas dans les études originelles ou leurs critiques faites jusquà présent. L'analyse statistique des diffeérences entre les jumeaux montre qu'il n'y a pas de différence significative entre les échantillons de jumeaux des quatre études; ainsi, toutes les paires peuvent être considérées, d'un point de statistique, comme des échantillons d'une même population. Elles peuvent donc être regroupées afin de donner lieu à une analyse statistique plus poussée et plus détaillée. Les quotients intellectuels des 244 jumeaux, pris individuellement, sont distribués suivant une loi normale, de moyenne=96,82 et d'écart-type=14,16. La différence moyenne, en valeur absolue, entre les jumeaux est 6,60 (écart-type=5,20), la différence la plus grande étant égale à 24 points de quotient intellectuel. La fréquence d'occurrence de grandes différences entre jumeaux n'est pas plus grande que ce que l'on pouvait attendre en se basant sur la courbe normale de probabilité. Globalement, le coefficient de corrélation entre jumeaux à l'intérieur de chaque classe est égal à 0,824, évaluation qui peut être considérée comme au-dessus de la moyenne des estimations du degré de transmission héréditaire (h 2) du quotient intellectuel parmi les populations anglaises, danoises et causiennes de l'Amérique du Nord, d'où ont été tirés les échantillons pour effectuer ces études. Les valeurs absolues des différences entre jumeaux (attribuables à des effects non génétiques et à des erreurs de mesure) approche de très près la distribution du $$\chi ^2 $$ ; ceci indique que les effects dûs à l'environnement sont distribués d'une façon normale. Cest-à-dire que siP=G+E (où P est la valeur phénotype, G est la valeur génotype et E l'effet dû à l'environnement), on peut en conclure que, pour cette population, P, G, et E sont chacun normalement distribués. Rien ne laisse supposer qu'en ce qui concerne les effets de l'environnement sur le quotient intellectuel, il puisse y avoir une assymétrie ou un seuil. L'absence de corrélation significative (r=−0,15) entre les moyennes et les différences se rapportant à chaque paire de jumeaux indique que l'ampleur des effets différentiels dûs à l'environnement ne peut pas être systématiquement liée au niveau d'intelligence des paires de jumeaux.
Abstract:
Zusammenfassung Eine erneute Auswertung der in den vier umfangreichsten Studien (Newman, Freeman and Holzinger, 1937; Shields, 1962; Juel-Nielsen, 1965; Burt, 1966) enthaltenen Daten über die Intelligenz von eineiigen Zwillingen, die getrennt erzogen worden sind (insgesamt 122 Zwillingspaare), führt zu Folgerungen, die in den ursprünglichen Studien bzw. in früheren Besprechungen derselben nicht enthalten sind. Die statistische Auswertung der Unterschiede zwischen den Zwillingen zeigt, dass zwischen den Zwillings-Auswahlgruppen in den vier Studien keine bedeutsamen Unterschiede bestehen, sodass man sie statistisch alle als Auswahlgruppen der gleichen Gesamtmasse betrachten kann. Folglich können sie zum Zwecke einer detaillierteren und überzeugenderen statistischen Behandlung zusammengelegt werden. Die Intelligenzquotienten der 244 eineiigen Zwillinge weisen eine Normalverteilung mit dem arithmetischen Mittel=96,82 und der StandardabweichungSD=14,16 auf. Der mittlere absolute Unterschied zwischen Zwillingen beträgt 6,60 (StandardabweichungSD=5,20), der grösste Unterschied beträgt 24 IQ-Punkte. Die Häufigkeit der grossen Unterschiede zwischen Zwillingen ist nicht grösser als die normale Wahrscheinlichkeitskurve erwarten lässt. Die Gesamtkorrelation innerhalb der Gattung zwischen Zwillingen ist 0,824, was als Schätzung des oberen Grenzwertes der Erblichkeit (h 2) des Intelligenzquotienten für die kaukasische Gesamtmasse in Dänemark, England und Nordamerika, deren Auswahlgruppen in diesen Studien betrachtet wurden, gedeutet werden kann. Die absoluten Unterschiede zwischen Zwillingen (nichtgenetischen Einflüssen und dem Messfehler zuschreibbar) kommen der chi-Verteilung sehr nahe; dies bedeutet, dass die Umwelteinflüsse eine Normalverteilung aufweisen. Das heisst, wennP=G+E (P steht für den phänotypischen Wert,G für den genotypischen Wert undE für die Umwelteinflüsse), so kann geschlossen werden, dass im Falle dieser GesamtmasseP, G undE jeweils eine Normalverteilung aufweisen. Es bestehen keine Anzeichen für das Vorliegen einer Asymmetrie oder von Schwellenwertbedingungen bezüglich der Umwelteinflüsse auf den Intelligenzquotienten. Die Abwesenheit einer bedeutsamen Korrelation (r=−0,15) zwischen den Zwillingspaar-Mittelwerten und den Zwillingspaar-Unterschieden deutet darauf hin, dass das Ausmass unterschiedlicher Umwelteinflüsse nicht systematisch mit dem Intelligenzniveau von Zwillingspaaren zusammenhängt.
Notes:
Abstract A new analysis of the original data from the four largest studies (Newman, Freeman and Holzinger, 1937; Shields, 1962; Nuel-Nielsen, 1965; Burt, 1955) of the intelligence of monozygotic twins reared apart, totaling 122 twin pairs, leads to conclusions not found in the original studies or in previous reviews of them. Statistical analysis of the twin differences reveals no significant differences among the twin samples in the four studies; all of them can thus be viewed statistically as samples from the same population. They can therefore be pooled for more detailed and powerful statistical treatment. The 244 individual twins' IQ's are normally distributed, with the mean =96.82,SD=14.16. The mean absolute difference between twins is 6.60 (SD=5.20), the largest difference being 24 IQ points. The frequency of large twin differences is no more than would be expected from the normal probability curve. The overall intraclass correlation between twins is 824, which may be interpreted as an upper-bound estimate of the heritability (h2) of IQ in the English, Danish, and North American Caucasian populations sampled in these studies. The absolute differences between twins (attributable to nongenetic effects and measurement error) closely approximate the chi distribution; this fact indicates that environmental effects are normally distributed. That is, ifP=G+E (whereP is phenotypic value,G is genotypic value, andE is environmental effect), it can be concluded that for this populationP, G, andE, are each normally distributed. There is no evidence of asymmetry or of threshold conditions for the effects of environment on IQ. The lack of a significant correlation (r=−0.15) between twin-pair means and twin-pair differences indicates that magnitude of differential environmental effects is not systematically related to intelligence level of twin pairs.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF01071829
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