ISSN:
1359-5997
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Architecture, Civil Engineering, Surveying
Description / Table of Contents:
Summary Creep tests on concrete specimens kept under load with the object of relating strengths with applied loads must be performed taking into accout the influence of three factors deemed basic: 1. The increase in ultimate strength due to the permanent load applied on the specimen. 2. The change in the rupture strength of the concrete kept under creep, due to the changes in the moisture gradient with time. 3. The dispersion of the ultimate strength values yielded by the concrete, which is unavoidable however careful the preparation and casting of the specimens and renders uncertain the values obtained for the actual stresses in the concrete in percentage of its ultimate strength. The tests described in the present paper yielded the following increases in the rupture strength due to the application of a permanent load: about 0.20 when the load is applied on 7 day' old specimens and 0.10 in the case of 6 months' old specimens. This increase of the ultimate strength is ascribed to an additional and forced hydration of the cement due to the changing pressures to which the cement components are subjected in the presence of free water inside the hydrated cement. This assumption is confirmed by the fact that more free water (which is dried out at 105°C) is present in the concrete not subjected to creep. Prisms 5×5×21 cm in size stored in 48% relative humidity and loaded at 7 days' age (for which their ultimate strength is maximum, fig. 3) fail under stresses exceeding 0,86 of the ultimate strength. Under stresses 0.85 the ultimate strength, prisms remained 5 years loaded without rupture. Analogous prisms loaded at 6 months' age underwent a stress 0.96 the breaking strength for more than 4 years without failing. Under higher stresses, breaking occurs in a few hours or minutes. The present paper also describes a method by means of which more accurate values of the percentage of the ultimate strength really applied in the specimen can be determined from the rate of increase of deformation under a stress increasing at a constant rate (of e.g. 1 kg/cm2/min).
Notes:
Résumé Quand on procède à des essais de fluage du béton sous contrainte que l'on désire faire correspondre à sa contrainte de rupture, il faut tenir compte de trois facteurs que l'on considère comme fondamentaux: 1. L'augmentation de la contrainte de rupture due à l'application d'une charge permanente. 2. La variation, avec le temps, de la contrainte de rupture de la pièce soumise au fluage, en vertu de l'altération de son gradient d'humidité avec le temps. 3. La dispersion de la valeur de la contrainte de rupture de la pièce de béton, même si elle est fabriquée et moulée avec le plus grand soin, ce qui rend précaire la connaissance suffisamment précise de la fraction de la contrainte de rupture qui est appliquée à la pièce. Dans les essais décrits dans cette note, on a déterminé la valeur de l'augmentation de la contrainte de rupture due à l'application d'une contrainte constante dans le temps: environ 0,20 dans le cas où l'on charge à 7 jours et 0,10 dans le cas où le béton est chargé à 6 mois. On suppose que cette augmentation de la contrainte de rupture est due à une hydratation supplémentaire et forcée du ciment, à cause de l'altération de la pression à laquelle sont soumis les composants du ciment en présence de l'eau libre qui se trouve à l'intérieur du ciment hydraté. Ce phénomène est confirmé du fait que l'eau libre (qui sort à 105 °C) est plus abondante si le béton n'a pas été soumis au fluage que s'il l'a été. Des prismes de 5×5×21 cm conservés constamment à 48% H.R. et chargés à 7 jours (quand ils présentent le maximum de la contrainte de rupture, fig. 3) ne se rompent que si la contrainte appliquée est supérieure à 0,86 de la contrainte de rupture. Des prismes chargés à 0,86 de la contrainte de rupture se sont maintenus en charge pendant cinq ans sans se rompre. Des prismes identiques de 6 mois ont été soumis à une contrainte de 0,96 de la contrainte de rupture pendant plus de quatre ans sans se rompre. Si la contrainte est supérieure, la rupture a lieu au bout de peu d'heures ou de minutes. Dans cette note l'on décrit aussi une méthode qui permet de connaître plus rigoureusement que d'habitude la fraction de la contrainte de rupture appliquée à l'éprouvette en essai. Cette méthode est basée sur la détermination de l'accroissement de la déformation quand la contrainte augmente à une vitesse constante (par exemple de 1 kg/cm2/min).
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF02473655
Permalink
