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  • 1
    Publication Date: 2024-04-05
    Description: Si chacun a le pouvoir de vivre selon la raison, comment se fait-il que si peu la suivent, alors même qu’un grand nombre s’en réclament ? Certains voient le meilleur, mais font le pire. D’autres font le pire en croyant qu’il est le meilleur. Tous font tout ce qu’ils peuvent, et se réjouissent finalement de ce qu’ils sont. La philosophie de Spinoza rend compte de ces paradoxes : toute puissance est en acte. Qui peut le plus s’efforce nécessairement de faire le plus et ne peut faire moins. Qui peut le moins fait le moins volontiers, sans pouvoir faire plus. Chacun est aussi parfait qu’il peut l’être, et agit de la façon dont il y est disposé, malgré lui mais de gré, si ce n’est de bon gré. Le concept de disposition, tel qu’il s’élabore dans l’Éthique, permet de saisir la pratique commune des hommes dans un cadre nécessitariste et actualiste, de l’inconstance affective à la régularité des coutumes, des obsessions passionnelles à l’éducation et à l’affranchissement de la servitude. L’existence humaine n’est pas une comédie, encore moins une tragédie. Avec Spinoza, il s’agit d’en produire l’intelligence.
    Keywords: B1-5802 ; actual ; disposition ; power ; Spinoza ; necessity ; thema EDItEUR::Q Philosophy and Religion::QD Philosophy
    Language: French
    Format: image/png
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  • 2
    Publication Date: 2024-04-08
    Description: Anyone seeking the premise of animal ethics in the 17th century will undoubtedly be disappointed. “Brute beasts”, as they were then called, were excluded from the sphere of obligations, and not just by a few cartesian mechanics. A large number of authors maintained that animals feel or that they have a soul which is not that different from ours. Many were outraged at human cruelty towards them. Some claimed that they are endowed with reason, sometimes using them as a point of comparison in order to belittle human pride. They were even given rights. The diversity of positions, representations and arguments rarely coincides with the charges we lay against early modern philosophy today. Not all of these authors are Cartesians and the animal-machine theory is perhaps a little more than the effect of mere prejudice. None, however, envisage an ethical, moral or legal link with animals. Paradoxically, those most free from anthropocentrism grant them rights, but most radically claim the absence of any ethical link between men and animals. Reading these works from another age in the light of a question they could not formulate challenges what we consider self-evident today and provides us with resources to pose and solve problems that are ours, not theirs.
    Keywords: animal ethics ; seventeenth century ; bic Book Industry Communication::H Humanities::HP Philosophy::HPC History of Western philosophy::HPCD Western philosophy: c 1600 to c 1900 ; thema EDItEUR::Q Philosophy and Religion::QD Philosophy::QDH Philosophical traditions and schools of thought
    Language: French
    Format: image/png
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  • 3
    facet.materialart.
    Unknown
    Éditions de la Sorbonne
    Publication Date: 2024-04-05
    Description: Le paradoxe fondamental qui vient à la fois constituer et mettre en péril la politique, c’est qu’il n’y a pas d’autorité des institutions et des lois sans le soutien au moins tacite et spontané de la multitude, multitude dont il s’agit en même temps de reconnaître qu’elle est composée d’individus et de groupes sociaux qui désirent n’en faire qu’à leur tête. Ce paradoxe est souvent dénié par les philosophies politiques qui se contentent d’invoquer une légitimité idéale pour justifier une obéissance en droit. Les concepts de disposition et d’habitus, tels qu’ils sont théorisés par Pierre Bourdieu, permettent de comprendre à même la pratique comment s’établit, de fait, la domination d’un ordre. Spinoza, tout en s’accordant sur des points fondamentaux avec le sociologue, insiste néanmoins sur la dimension passionnelle et donc inconstante des dispositions, et par là assume davantage encore le paradoxe. Un pouvoir n’est obéi que s’il sait se faire désirer, qu’il soit légitime ou non. C’est alors une conception de l’État et des institutions politiques tout à fait originale qu’élabore le Traité politique, où il s’agit moins de les fonder en légitimité que de les faire fonctionner malgré, et même par, les passions pourtant inconstantes et variées du vulgaire. Encore faut-il que cette domination s’exerce au profit de tous et de chacun : une Realpolitik, au sens de Pierre Bourdieu, est ainsi constituée par Spinoza, où le pouvoir n’est détenu par personne en particulier, mais dispose tous les citoyens à la concorde et à la paix, malgré eux mais, autant que possible, de bon gré.
    Keywords: philosophie ; Spinoza ; déterminisme ; critique et interprétation ; institution ; disposition ; Bourdieu ; tractatus politicus ; thema EDItEUR::Q Philosophy and Religion::QD Philosophy
    Language: French
    Format: image/png
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