ISSN:
1432-1793
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Biology
Description / Table of Contents:
Résumé 1. Les numérations de population bactérienne effectuées bi-mensuellement pendant deux années consécutives à 5 stations de prélèvement situées sur le littoral provençal, montrent que les populations bactériennes des eaux du fond ne sont pas liées aux caractéristiques chimiques et biologiques des sédiments qu'elles recouvrent. Elles sont, par contre, fortement influencées par les apports d'eau douce qui favorisent les concentrations bactériennes élevées. 2. Dans les sédiments, la concentration bactérienne est liée à la teneur de la réserve organique. Il n'apparait pas de relation avec la microflore des aux ou le peuplement macrobenthique. 3. En raison de la rapide diminution de la concentration bactérienne dans l'épaisseur sédimentaire, ainsi qu'en fonction de l'éloignement du rivage, on peut estimer que la zone d'activité intense des germes hétérotrophes est extrêmement limitée par rapport à la surface océanique. C'est done probablement dans les masses d'eau et non dans les sédiments que doit se dérouler la plus grande part des phénomènes de transformation du matériel organique. 4. L'amplitude des variations observées en cours d'année est nettement supérieure à celle résultant de l'imprécision des numérations bactériennes ou de l'échantillonnage. Certaines poussées, apparaissant simultanément aux différents niveaux sédimentaires et à différentes stations, semblent liées à l'évolution générale de facteurs écologiques. 5. Dans les sédiments on ne peut pas relier les variations annuelles à l'évolution des populations macrobenthiques, non plus qu'à celles de la réserve organique globale. Dans les aux, les poussées bactériennes paraissent succéder aux poussées phytoplanctoniques. La période de production bactérienne la plus intense se situe pendant la saison chaude, à l'inverse de ce qu'on observe pour les populations phytoplanctoniques.
Notes:
Abstract Bacterial counts, carried out bi-mouthly over 2 years, at diverse localities on the Provence shores (France), revealed that the bottom-water microflora is not dependent on chemical and biological characteristics of the upper sediment layer. Freshwater inflow, polluted or non-polluted, and high concentrations of suspended particulate matter usually induce the highest bacterial counts. The concentration of microflora in marine muds and sands is connected with their organic content. There is no apparent correlation with water microflora concentration or macrobenthos density. The area of highest bacterial concentration is restricted to a narrow, thin belt of littoral sediment. Bacterial transformation is probably more important in the water mass as a whole than in marine deposits. The annual range of variations in microflora distribution is higher than the range which was encountered when testing the validity of the bacterial count method with the sampling technique employed. Certain bacterial concentrations, appearing simultaneously in different sediment layers and at different stations seem to be related to ecological factors. Such variations seem to realize a true annual cycle. The highest counts occur during the warm season, unlike the phytoplankter populations. Bacterial proliferation in water masses usually succeeds to phytoplankton blooms.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF00388906
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